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Rashbi / Le quatorzième commandement

Le quatorzième commandement

247) Le quatorzième commandement est d’observer le jour du Shabbat, qui est le jour de repos de toute l’œuvre de la création. Deux commandements sont inclus ici : observer le jour du Shabbat et lier ce jour à sa sainteté, signifiant étendre les Mokhin de Hokhma, appelés « saint », observer le jour du Shabbat, comme il a été mentionné que c’est le jour de repos de tous les mondes et toutes les actions se sont améliorées en lui, et qui ont été faites avant que le jour ne soit sanctifié.

Le jour du Shabbat, ZA monte à AA, Noukva à AVI et BYA montent à YESHOUT et ZON de Atsilout et les NRN de l’homme montent avec eux à Atsilout, où ils reçoivent la lumière de Haya. Ainsi, il y a deux commandements :

  1. Observer le jour du Shabbat pour que l’homme n’échoue pas en réalisant un travail ni ne sorte de domaine en domaine. Après que les mondes se soient entièrement séparés des Klipot, nous devons être prudents de ne pas donner de la force aux Klipot pour qu’elles reviennent et se mélangent avec ce jour. Celui qui fait un tel travail provoque à nouveau le mélange des Klipot dans la sainteté.

  2. Lier ce jour à sa sainteté, comme il se doit. Cela signifie que par le délice du Shabbat, nous étendons la lumière de Astilout à nos NRN. La lumière de Atsilout est la lumière de Hokhma, appelée « sainte » et nous sommes sanctifiés par elle.

Observer le jour du Shabbat se réfère à tous les efforts et travaux suggérés dans les travaux et guerres contre la Sitra Akhra, qui nous empêchent d’adhérer au Seigneur. La règle est que où il y a effort, il y a la Sitra Akhra, car par les guerres et efforts, nous clarifions les saintes étincelles absorbées par la Sitra Akhra, et chaque clarification est considérée comme un travail particulier. Tout d’abord, ces clarifications sont faites par l’Emanateur Lui-même, qui sont tous les travaux du Créateur présentés dans les six jours de la création.

Quand toutes les clarifications sont faites, nous considérons qu’elles sont parfaites et sont arrivées à leur fin. Alors, le Shabbat est sanctifié, qui est le jour de repos, car le travail a été complété et il n’y a plus rien d’autre à corriger.

C’est pourquoi le jour du Shabbat est le jour de repos de tous les mondes, c’est parce qu’à chaque Shabbat, cette complétude qui était lors du premier Shabbat revient – le jour de repos quand toutes les Klipot sont séparées et sont coincées dans le grand abime, et les mondes montent à Atsilout, qui est l’union complète. Nous devons étendre cette sainteté et elle s’étend à nous par les deux commandements du souvenir et de l’observation.

248) Quand le jour a été sanctifié, il restait la création des esprits pour qui aucun corps n’a été créé. HaKadosh Baroukh Hou ne savait-Il pas comment retarder la sanctification du jour, jusqu’à ce que soient créés des corps pour ces esprits ? Mais, l’arbre de la connaissance du bien et du mal éveille le mauvais côté, et demanda à prévaloir dans le monde. Ainsi, beaucoup d’esprits se sont séparés et sont sortis avec beaucoup d’armes pour se renforcer et se revêtir dans les corps dans le monde.

Quand le jour a été sanctifié, il ne restait plus que la création des esprits pour qui aucun corps n’avait encore été créé. Autrement dit, le jour a été sanctifié avant que HaKadosh Baroukh Hou n’ait pu créer les corps pour ces esprits, comme il est écrit : « parce qu’en lui Il s’est reposé de tous Ses travaux que Dieu a créé et fait ».

A-t-Il vraiment terminé Son travail dans le sens désiré et ne nous a pas créé pour faire quelque chose, parce qu’Il avait déjà tout fait et terminé de Lui-même ? Mais le Seigneur a fait toutes les clarifications et a terminé tous les travaux pour que nous ayons la possibilité de faire, c’est-à-dire que nous puissions les faire et les terminer, par notre travail dans la Torah et les Mitsvot [commandements]. Le repos n’a été dit que vis-à-vis de ce qui appartient au travail de l’Emanateur, car le Seigneur s’est déjà reposé de tout Son travail, parce que rien ne manquait de Son côté. Tout ce que Dieu a créé et terminé, Il nous permet également de les faire et de les terminer de notre côté.

De ce fait, les esprits sont restés, ceux dont le Seigneur n’a pas eu le temps de faire des corps avant qu’Il ne sanctifie le Shabbat. Les esprits sont restés nus sans corps et ces esprits sans corps sont les Klipot et sont ceux qui nuisent, conduisant l’homme à pécher. Il les laissa délibérément, car par cela Il nous a laissé le libre choix et un endroit pour le travail dans la Torah et les commandements.

HaKadosh Baroukh Hou ne savait-Il pas comment s’empêcher de sanctifier le jour, jusqu’à ce que soit créé des corps pour ces esprits ? Mais, l’arbre de la connaissance du bien et du mal éveille ce mauvais côté et demanda à prévaloir sur le monde, car Malkhout est appelée « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » : S’il est récompensé, c’est bien, s’il n’est pas récompensé, c’est mal. Quand Adam Ha Rishon pécha avec l’arbre de la connaissance, il est devenu « non récompensé ». Par conséquent, le mal dans l’arbre de la connaissance du bien et du mal se réveilla et le mal voulut prévaloir sur le monde, pour vaincre le bien et s’accrocher au monde, pour que le bien ne puisse jamais le vaincre. Alors plusieurs esprits sont sortis avec plusieurs types d’armes, pour se renforcer dans le monde et se revêtir dans les corps.

Deux points se connectent dans Malkhout : 1) L’adoucissement dans Bina, Midat ha Rakhamim [qualité de la compassion], 2) Midat ha Din [qualité du jugement] dans Malkhout elle-même.

Quand Malkhout est adéquatement corrigée dans la sainteté, alors le point de la qualité du jugement est caché et dissimulé, et le point de la qualité de la compassion est révélé. Alors l’homme est récompensé, et c’est bien. Si l’homme pèche et l’endommage, alors la qualité du jugement dans Malkhout apparait, et la force est donnée à ceux qui font le mal et la destruction le gouverne, et c’est mal.

S’il est récompensé et que le point de la compassion domine ouvertement, il est récompensé d’élever par ses actions Malkhout jusqu’à Bina supérieure, et la compassion et Mokhin supérieurs apparaissent sur lui. S’il n’est pas récompensé et dévoile la qualité du jugement en lui, non seulement il endommage Malkhout, mais il endommage aussi le point dans Bina, qui s’est connecté à Malkhout, car il est passé de la compassion au jugement en raison de l’apparition de jugement dans Malkhout, car toute la mesure dévoilée domine.

Par conséquent, après le péché de l’arbre de la connaissance, la force du jugement dans Malkhout est apparue, endommageant le point également en elle, qui s’est transformé en qualité du jugement et ce point de Bina est toute la possibilité de correction dans Malkhout, qui de son côté est « bien », quand le point de Bina est dévoilé. Mais à présent que le point de Bina s’est également transformé en jugement, la Sitra Akhra pensa que son heure était venue de prévaloir sur le monde et de se revêtir dans les corps des gens, celui d’Adam Ha Rishon et de ses fils.

Le corps de la Sitra Akhra a hérité du corps d’Adam Ha Rishon et aucune correction de Malkhout n’est perceptible du côté du bien, car il a vu que le point de Bina dans Malkhout s’était également inversé en qualité du jugement et aucune correction n’est plus perceptible ici.

C’est pourquoi beaucoup d’esprits sont sortis pour se renforcer le monde, avec plusieurs sortes d’armes, des forces de destruction, pour se revêtir dans les corps des gens dans ce monde et elles dominent ici en permanence. Ils ont pensé que rien ne les sauverait en raison du défaut qu’Adam avait causé dans le point de la compassion dans Malkhout avec son péché.

249) Quand HaKadosh Baroukh Hou vit ceci, Il éveilla le souffle du vent de l’arbre de vie, ZA, et frappa un autre arbre, Malkhout. Alors l’autre côté du bien se réveilla, et le jour fut sanctifié, car la création des corps et l’éveil des esprits cette nuit du Shabbat sont du côté du bien, et non de l’autre côté.

Quand HaKadosh Baroukh Hou vit que le jugement était avec la Sitra Akhra, et qu’ils avaient la force de se revêtir dans les corps du monde, et qu’alors toute autre correction serait alors empêchée, Il éveilla le souffle de l’esprit [également vent] de vie dans l’arbre de vie, et s’accoupla avec l’autre arbre, avec Malkhout, lui donnant le souffle de l’esprit de vie. Malkhout s’éveilla à nouveau du second côté en elle, celui du bien, comme c’était avant le péché d’Adam HaRishon, car s’il est récompensé, c’est bien, et le jour est sanctifié et la sainteté du Shabbat est étendue au monde.

Autrement dit, bien que la règle du jugement fût que la force de la Sitra Akhra puisse se revêtir dans les corps, HaKadosh Baroukh Hou agit contrairement à la règle et ne prit pas en compte le défaut qu’avait fait Adam ha Rishon. Et ZON, qui sont l’arbre de vie et l’arbre de la connaissance du bien, se sont accouplés comme avant le péché et étendirent la sainteté des Mokhin du jour du Shabbat au monde.

Il a été dit dans le Zohar que la lumière qui agit dans les six jours de la création n’a été cachée qu’après le Shabbat. Et par cet acte, quand le jour du Shabbat s’est étendu au monde, la conspiration de la Sitra Akhra de se revêtir dans les corps des gens dans ce monde s’annula, et les esprits restèrent sans corps. C’est pourquoi, l’homme peut se repentir.

La création des corps et le réveil des esprits cette nuit du Shabbat sont du côté du bien, et non de la Sitra Akhra parce que l’œuvre d’HaKadosh Baroukh Hou existe éternellement. Et comme dans le premier Shabbat, Il n’a pas pris en compte le fait qu’Adam avait déjà été endommagé par le péché de l’arbre de la connaissance et que ZON s’étaient accouplés, Il sanctifia le jour comme avant le péché, car Il annula toute les dominations de la Sitra Akhra, même si elles avaient la force de dominer.

De même, lors de tous les Shabbat durant les 6000 ans, bien que l’homme soit plein de saleté parce qu’il n’a toujours pas corrigé le péché de l’arbre de la connaissance, quand il s’accouple la veille de Shabbat, les mauvaises forces n’ont aucun contrôlent sur lui. Dans son Zivoug, il étend le corps et l’esprit du nouveau-né, comme s’il n’y avait pas en lui le défaut de l’arbre de la connaissance, comme s’il avait déjà corrigé de lui-même le péché de l’arbre de la connaissance.

La création des corps et le réveil des esprits cette nuit du Shabbat sont du côté du bien. Même si l’homme n’a pas été encore récompensé, cette nuit, la Sitra Akhra ne le contrôle pas du tout, et il peut étendre les corps et les esprits par son Zivoug du côté de l’arbre de la connaissance du bien, et non de la Sitra Akhra. C’est la force de la correction qui était dans le premier Shabbat, quand HaKadosh Baroukh Hou ne surveillait pas du tout le mal qu’Adam ha Rishon avait étendu sur lui.

250) S’il avait fait devancer l’autre côté cette nuit, avant de devancer le côté du bien, le monde n’aurait pas pu exister devant eux ne serait-ce un instant. Mais HaKadosh Baroukh Hou apporta un remède en sautant la sanctification du jour devant Lui et anticipa en venant de l’autre côté, et le monde exista. Au lieu de penser que l’autre côté serait établi dans le monde et se renforcerait, le côté du bien a été établi et s’est renforcé cette nuit-là, construisant des corps et des esprits saints cette nuit du côté du bien. Pour cette raison, la saison des sages, qui savent cela, est de Shabbat en Shabbat.

251) Alors, quand l’autre côté a vu ceci – que le côté de sainteté a fait ce qu’il voulait faire – il va et erre dans plusieurs de ses armées et côtés et les voit tous nus ayant des rapports sexuels dans leurs lits à la lumière de la bougie. C’est pourquoi, tous les enfants qui sont nés de là, souffrent d’épilepsie parce que les esprits de cet autre côté sont sur eux. Ce sont les esprits nus des méchants, qui sont appelés « ceux qui font le mal ». Et Lilith est sur eux et les tue.

252) Quand le jour a été sanctifié et que la sainteté gouverne le monde, cet autre côté se diminue et se cache toute la nuit du Shabbat et tout le jour du Shabbat, sauf Assimon et toute sa secte, qui vont avec des bougies en cachette pour voir ceux qui ont des relations sexuelles. Ensuite, ils se cachent dans le trou du grand abime. Quand le Shabbat se termine, plusieurs armées et camps volent et errent dans le monde. C’est pourquoi le psaume de ceux qui font le mal « Lui qui demeure sous l’abri du Très haut » a été écrit pour qu’ils ne gouvernent pas le peuple saint.

Le jugement existe pour que la Sitra Akhra ait la possibilité de se revêtir dans les corps. S’ils avaient cessé de se revêtir dans les corps, alors la terre aurait été donnée aux mains du méchant. Alors les corps et les descendants venant au monde auraient été du mal de la Sitra Akhra. Ils n’auraient jamais eu la force d’être corrigé du côté du bien. C’est pourquoi si l’autre côté était venu en premier cette nuit, avant que le côté du bien ne vienne, le monde n’aurait pas pu exister devant eux, ne serait-ce un instant, parce que leur saleté aurait gouverné tous les descendants dans le monde et il aurait été impossible de s’accrocher au côté du bien ne serait-ce un instant.

Mais HaKadosh Baroukh Hou apporta un remède à cela et sauta la sanctification du jour devant lui, arrivant avant l’autre côté, car en sautant la sainteté du Shabbat et en faisant précéder la Sitra Akhra, la lumière de l’arrêt et du repos apparait dans les mondes, soumettant et faisant tomber la Sitra Akhra et toutes les Klipot dans le trou du grand abime. Ainsi le monde exista car par cela une opportunité a été donner de faire naitre des corps et des esprits du côté du bien dans un Zivoug de la nuit du Shabbat et le monde existe de façon désirée.

Il a été dit qu’Il sauta pour sanctifier le jour, car tout ce qui ne suit pas l’ordre du système des mondes est appelé « saut ». Et comme la sainteté du Shabbat ne vient que par l’éveil d’en haut, car l’homme n’a pas encore fait une quelconque repentance ni correction pour le mériter, mais l’Emanateur Lui-même a d’abord apporté le remède pour la correction du monde, et ceci est donc appelé un « saut ».

Et à la place du plan de la Sitra Akhra d’être établie dans le monde et de prévaloir, le côté du bien a été établi et a prévalu cette nuit, car cette nuit, après le défaut du l’arbre de la connaissance, la sentence ne touchait que la structure de la Sitra Akhra dans toute sa force. C’est ainsi que pensait la Sitra Akhra. Cependant l’inverse s’est produit, car la sainteté a pris sa place et les saints corps et esprits du côté du bien ont été construits cette nuit, car une préparation a été faite car quiconque s’accouple cette nuit, étend les corps et esprits du côté du bien, où il n’y a aucune prise pour la Sitra Akhra, c’est-à-dire, vraiment l’inverse de ce qu’avait pensé la Sitra Akhra.

Pour cette raison, la saison des sages, qui savent cela est de Shabbat en Shabbat, car à ce moment, les corps et les esprits sont construits du côté du bien, parce qu’alors la Sitra Akhra voit que ce qu’elle pensait faire, et le côté du bien la devance et le fait. Elle pensa se construire et le vaincre cette nuit de Shabbat, et finalement le côté de la sainteté est construit.

Alors, la Sitra Akhra va et erre dans plusieurs de ses camps et mauvais côtés, et voit que tous ceux qui avaient des rapports sexuels dans leurs lit étaient nus, à la lumière de la bougie. Et tous les enfants qui en sont nés souffrent d’épilepsie, et la Sitra Akhra place les mauvais esprits sur ces enfants, qui sont les esprits des méchants, qui sont appelés « faiseurs de mal », et à cause d’eux, Lilith est sur eux et les tue.

Mais quand le jour est sanctifié, et que la sainteté du Shabbat gouverne dans le monde, la Sitra Akhra se diminue, et se cache toute la nuit du Shabbat et le jour du Shabbat. C’est donc le moment des sages. L’exception est le faiseur de mal appelé Assimon et tout son camp, qui marchent en cachette avec des bougies pour voir ceux qui ont des rapports sexuels et ensuite ils se cachent dans le trou du grand abime. Bien qu’Assimon ait la force de voir aussi les rapports sexuels à la lumière de la bougie le Shabbat, il n’a pas la force de nuire le Shabbat, mais il doit immédiatement retourner au trou du grand abime. Il ne peut nuire qu’après le Shabbat.

Explication : Rabbi Shimon sentit une question ici à propos des mots : « la saison [moment] des sages est de Shabbat en Shabbat ». Chaque jour à minuit, HaKadosh Baroukh Hou se promène avec les justes dans le Jardin d’Eden et il y a un Zivoug pour les sages et pas forcément les nuits de Shabbat. Pour expliquer cela, il élabora la différence entre le Zivoug de Shabbat et le Zivoug de la semaine en ayant des rapports sexuels à la lumière de la bougie. D’après le sens littéral des mots, la différence est que les nuits de la semaine, la Sitra Akhra a la force de frapper les nouveaux nés avec l’épilepsie, et Lilith a la pouvoir de les tuer.

Mais les nuits de Shabbat, bien qu’il y ait le faiseur de mal Assimon et sa secte, qui ont la force de les voir aussi le Shabbat, mais il n’a pas la force de leur nuire, sauf après le Shabbat. Il y a également une correction en cela, dans la séparation et par la prière et par la séparation sur le verre, à ce moment, la force de ce faiseur de mal s’annule complètement. Ainsi, il y a une grande différence entre un Zivoug la nuit de Shabbat et le Zivoug de la nuit en semaine à minuit.

Il y a « les lumières de la lumière », ZA, l’union supérieure, et il y a les « lumières du feu », Noukva de ZA, l’union inférieure. De plus, il y a trois Behinot [discernements] dans sa flamme :

1) lumière blanche,

2) lumière azur sous la lumière blanche,

3) une chose cruelle aussi grosse et grasse et une mèche [de bougie] à qui l’azur s’accroche.

La lumière azur est le jugement dans la flamme, c’est donc un feu consumant qui mange et consume tout qui est sous lui. Il mange le gras et la mèche à qui il s’accroche. De plus la lumière blanche est compassion, parce que le blanc signifie compassion.

Pour cette raison, ceux qui ont eu des rapports sexuels à la lumière de la bougie, leurs enfants souffrent d’épilepsie et Lilith peut les tuer parce que la lumière azur de la bougie, Midat ha Din [qualité du jugement] est là et la Sitra Akhra a la force de s’accrocher au Zivoug. C’est parce que par Midat ha Din, leurs corps apparait, la saleté du serpent qui existe dans les corps de ceux ayant des relations sexuelles, chacun trouve son propre genre et s’éveille.

Ainsi, le Zivoug est permis à minuit précisément dans l’obscurité, quand il n’y a pas de lumière, parce qu’alors, il a été dit de Malkhout, « elle se lève alors qu’il fait encore nuit » et les Rakhamim apparaissent. Cependant, s’il y a ici la lumière de la bougie, cela fait que la saleté apparait dans les corps et la Sitra Akhra s’accroche au Zivoug et voit tous ceux qui ont des rapports sexuels nus, à la lumière de la bougie. Par la lumière de la bougie, la Sitra Akhra voit la saleté dévoilée dans leurs corps et les calomnie, et s’accroche à leur Zivoug.

Cependant, la nuit de Shabbat tous les jugements sortent d’elle et la lumière azur se transforme également en lumière blanche, par laquelle il est permis d’avoir des rapports sexuels même à la lumière de la bougie. Qui plus est, même la saleté dans le corps de l’homme disparait complètement par la force de la sainteté du Shabbat, et il n’y a plus de peur d’exposer le corps à la lumière de la bougie. Il a été dit à ce propos : « sauf pour Assimon et toute sa secte », qui marchent en cachette avec une bougie pour voir les rapports sexuels.

Même le Shabbat, quand la lumière azur devient blanche et qu’il n’y a pas du tout de jugement ici, ce n’est toujours pas obligatoire pour la lumière de bougie de s’accrocher à quelque chose de cruel. Nous considérons nécessairement cela comme le jugement parce qu’une chose cruelle est floue suggère les jugements. Mais le Shabbat la forme du jugement n’est pas apparente en lui et nous le regardons comme une pièce de monnaie non frappée. Nous ne savons pas ce que c’est. Ainsi ce faiseur de mal, suggéré dans la chose cruelle à qui la bougie s’accroche, est appelé Assimon, qui est une pièce de monnaie non frappée.

C’est pourquoi, il a été dit qu’ils marchent en cachette avec des bougies, car c’est une chose cruelle qui s’étend en cachette avec la bougie, car la bougie ne brûlerait pas sans elle. De ce fait, il voit la révélation du Zivoug et peut ainsi lui nuire après la sortie de Shabbat. Mais en raison de la révélation de leurs corps, il n’y a pas de crainte le soir de Shabbat parce que la saleté du corps n’est pas apparente le Shabbat. Mais après le Shabbat, il a la force de révéler la force du mal en lui et lui nuire.

Et même le Shabbat, Assimon et sa secte ne peuvent pas nuire parce qu’il n’y a toujours pas la forme du mal en lui, mais après le Shabbat, lui et sa secte réacquièrent leur forme et volent et s’élèvent du grand abime vers l’implantation et errent dans le monde, et ils peuvent nuire. C’est pourquoi, il a été établi le psaume des faiseurs de mal « Lui qui réside dans l’abri du Très grand », car par cette repentance et ette prière, celui qui réside dans l’abri est sauvé d’eux.

253) De quel endroit errent-ils cette nuit après le Shabbat ? Quand ils sortent en vitesse et pensent contrôler le monde, le peuple saint, ils les voient se tenant en prière et disant le psaume « Celui qui réside dans l’abri du Très haut », séparant tout d’abord avec la prière et puis séparant avec la coupe, ils s’envolent de là, et vont et errent, et arrivent dans le désert, puisse le Miséricordieux nous sauver d’eux et du mauvais côté.

Cela se réfère uniquement à la fin de Shabbat, et non à toutes les nuits de la semaine, car à la sortie de Shabbat, il y a toujours un Reshimo de la Kedousha [sainteté] du Shabbat. Où volent-ils et montent du grand abime quand Shabbat se termine ? Quand ils sortent en vitesse et pensent contrôler le monde, le peuple saint, Israël, et les voient se tenant en disant « Celui qui réside dans l’abri du Très haut », séparant tout d’abord avec une prière et puis séparant avec le vin, ils s’envolent de là, et vont et errent, et arrivent dans le désert, un endroit où les gens n’habitent pas. Ainsi, les gens sont sauvés d’eux.

La Sitra Akhra a trois endroits :

1) Le Shabbat, ils sont dans le trou du grand abime et sont sans force pour nuire.

2) A la sortie de Shabbat, par la prière et la séparation, ils sont dans le désert, un endroit où il n’y a personne. Ils ont la force de nuire mais ils sont repoussés de l’implantation.

3) Le reste des nuits, ils sont également présents dans les implantations.

254) Trois se font du mal :

1) Celui qui se maudit,

2) Celui qui jette le pain ou les miettes plus que la taille d’une olive,

3) Celui qui allume la bougie à la sortie de Shabbat, avant qu’Israël n’aient atteint le service de sainteté, dans « Et Tu es saint ». Avec ce feu, il engendre l’allumage du feu de l’enfer, alors que leur moment n’est pas encore venu.

255) Il y a un endroit en enfer pour ceux qui profanent les Shabbat. Ceux qui sont punis en enfer maudissent ceux qui allument les bougies avant son temps, lui disant « vois, le Seigneur te fera tourner sur toi-même avec une lance d’un homme…Il te roulera violemment comme une boule vers un vaste pays ».

Commentaire : Il y a un malveillant, appelé « mauvais œil » qui aime maudire, comme il est écrit « et il aima maudire et il vient à lui et ne désira pas la bénédiction ».Quand un homme se maudit, il donne ainsi de la force à ce mauvais œil, qui aime maudire, pour le gouverner, s’infligeant ainsi du mal.

« Celui qui jette le pain ou les miettes plus que la taille d’une olive ». Il n’y a rien dans ce monde sans une racine importante en haut. C’est encore plus le cas avec le pain, de qui la vie de l’homme dépend. Ainsi, il a une racine très importante en haut. De ce fait, celui qui dénigre son pain endommage la racine de sa vie en haut. Ceci est clair pour tout homme uniquement lors d’un repas en qui il y a satiété, qui lui donne la vie.

Cependant, avec le pain et les miettes qui ne sont que de la taille d’une olive, certaines personnes les dénigrent et les jette parce qu’ils n’apportent pas satiété. Mais comme l’homme doit bénir la bénédiction de la nourriture [actions de grâces après le repas], même sur quelque chose de la taille d’une olive, il faut les considérer comme un repas en qui il y a satiété, et il est interdit de les dénigrer. Celui qui les dénigre, se fait du mal.

Les anges de service dirent au HaKadosh Baroukh Hou, il est écrit dans Ta Torah : « Celui qui ne montre pas de partialité, ni ne prend un pot-de-vin ». Et Tu es partial envers Israël, comme il est écrit « Le Seigneur lèvera Sa face vers toi ». Il leur répondit « Comment ne pourrais-Je pas lever Ma face vers Israël, pour qui J’ai écrit dans la Torah : « Tu as mangé, tu es repu, et tu béniras le Seigneur ton Dieu », et ils sont méticuleux au point d’aller de la taille d’une olive jusqu’à la taille d’un œuf. Ainsi, par la méticulosité sur la taille de l’olive, la considérant comme un repas apportant satiété même si ce n’est pas le cas, nous sommes récompensés que le Seigneur lève Sa face vers nous, même si nous ne le méritons pas. Il s’avère que ceux qui dénigrent les miettes qui sont de la taille d’une olive et ne les considèrent pas comme un repas en qui il y a satiété ne sont pas récompensés de la faveur du Seigneur et se font du mal.

De plus, celui qui allume une bougie à la sortie de Shabbat avant qu’Israël n’atteignent le service de sainteté, engendre le démarrage du feu de l’enfer avec ce feu. C’est parce que jusque-là, c’est le Shabbat, la sainteté du Shabbat le domine et le feu de l’enfer ne le gouverne pas, comme le Shabbat. Celui qui allume la bougie avant le service de sainteté, est regardé comme profanant le Shabbat, car il allume le feu de l’enfer avant son temps, et donc se fait du mal.

Il y a un endroit spécial en enfer pour punir ceux qui profanent le Shabbat, car la profanation du Shabbat est la pire. Ceux qui sont jugés en enfer le maudissent pour avoir causé cela par ses actions, allumant le feu de l’enfer avant son temps.

256) Il ne mérite pas d’allumer la bougie quand le Shabbat se termine, avant qu’Israël ne séparent avec la prière et ne séparent avec la coupe, car c’est encore le temps du Shabbat et la sainteté du Shabbat nous gouverne. Lorsque nous séparons avec la coupe, toutes ces armées et tous ces camps d’assignés aux jours de semaine, chacun retourne à sa place et à son travail, auquel il est assigné. C’est parce que l’essentiel de l’interdiction n’est que jusqu’au service de sainteté, cependant il convient d’être prudent de ne pas allumer la bougie même après la séparation, car le moment est encore considéré comme Shabbat. Néanmoins, il est certes permis d’allumer une bougie pour faire la séparation « et créateur des lumières du feu ».

257) Quand le Shabbat entre et que le jour est sanctifié, la sainteté se réveille et gouverne le monde et la gouvernance est retirée au séculier [opposé à saint en hébreu]. Jusqu’à ce que le Shabbat sorte, ils ne retournent pas à leur place. Même quand le Shabbat est terminé, ils ne retournent pas à leur place tant qu’Israël en terre d’Israël ne disent, « sépare le sacré du profane ».A ce moment la sainteté s’en va et les camps assignés aux jours de semaine se réveillent et retournent à leur place, chacun selon son assignation qui lui a été donnée.

258) Et jusque-là, ils ne gouvernent pas, tant qu’il n’y a pas les lumières de la lumière de la bougie, toutes sont appelées « les lumières de feu », car elles viennent toutes de la colonne de feu et de la fondation du feu et gouvernent le monde inférieur. Tout ceci est quand l’homme allume la bougie avant qu’Israël n’aient terminé le service de sainteté. Malkhout est appelée « colonne de lumière », et les forces dans la lumière de la bougie sont les jugements. De ce fait, elles n’ont pas la force d’activer les jugements avant que la bougie ne soit allumée.

259) Cependant, s’il attend que le service de sainteté se termine, ces méchants en enfer justifient le jugement du HaKadosh Baroukh Hou à leur égard et ils gardent sur cet homme toutes les bénédictions que dit le public, « et Dieu te donnera la rosée du ciel » « Bénis sois-tu en ville et bénis sois-tu au champ ».

En disant le service de sainteté, ils étendent une grande illumination par laquelle ils sont sauvés du jugement de l’enfer. Et quand les méchants en enfer voient ceci, ils regrettent leurs mauvaises actions et justifient le jugement HaKadosh Baroukh Hou à leur égard, signifiant qu’ils méritent leurs punitions. Et comme cet homme a fait qu’ils justifient leur jugement et sanctifient le nom du Seigneur, toutes ces bénédictions qui sont dites par le public à la sortie du Shabbat existent pour cet homme.

260) Heureux est celui qui instruit le pauvre, le Seigneur le délivrera le jour du mal ». Il aurait fallu dire « le mauvais jour », qu’est-ce-que « le jour du mal » ? C’est le jour quand ce mal gouverne pour prendre son âme. « Heureux est celui qui instruit le pauvre ». « Le pauvre » est celui qui un malade en danger. « Qui instruit » signifie le guérit de ses péchés devant HaKadosh Baroukh Hou. « Jour » est celui en qui le jugement est sur le monde, et il en est délivré avec intelligence, comme il est écrit « Le Seigneur le délivrera le jour du mal », signifiant le jour où le jugement est donné à ce mal pour gouverner le monde, le « Seigneur le sauvera. ».

Il aurait dû écrire « Le Seigneur le délivrera d’un mauvais jour ». Pourquoi dit-il « du jour du mal », qui est au féminin [en hébreu] ? Le texte suggère la domination de la Klipa [qui est féminine en hébreu] qui est appelée « mal », qui prend l’âme de l’homme. « Celui qui instruit le pauvre » est celui qui parle au malade pour qu’il se repente. Ainsi, HaKadosh Baroukh Hou le délivre de la domination de la Klipa appelée « mal ».

Le Zohar apporte ici ceci parce qu’il dit qu’ils se font du mal. De ce fait, il suggère un conseil « qu’il instruise le pauvre » qu’il parle au cœur du malade pour qu’il se repente et le Seigneur le guérira. En contrepartie « Le Seigneur le délivrera du jour du mal », qu’il a causé à son âme.

Une autre interprétation : C’est un jour quand il y a un jugement sur le monde. Il en échappe avec intelligence, signifie que même si le jour du jugement est sur le monde entier, le Seigneur le délivrera comme en récompense pour avoir enseigné au malade pour qu’il se repente. « Un jour du mal » est un jour quand le jugement a déjà été donné à l’assigné qui est appelé « mal » pour gouverner le monde. Donc celui qui enseigne au malade pour qu’il se repente, le Seigneur le délivrera de ce mal.

La différence entre les deux interprétations est que la première interprétation se réfère uniquement à l’individu, qui s’est fait du mal et la seconde interprétation se réfère aussi au mal avec qui le monde entier a été jugé, et à ce moment, le Seigneur le délivrera également grâce à ce commandement.